Quel impact Cristiano Ronaldo a-t-il sur les stratégies marketing des entreprises sportives ?
Commentaires (11)
Pyrite31 - C'est une excellente question. Je pense qu'il y a un mix des deux, anticipation et réaction. Les grandes marques ont souvent des plans de secours, des figures alternatives potentielles prêtes à être activées. Mais ce qui est certain, c'est que le départ d'une star comme Ronaldo, c'est aussi une opportunité pour d'autres joueurs de prendre de la lumière et donc pour les marques de miser sur de nouveaux visages. Un peu comme un cycle finalement.
Nyxara - C'est vrai que c'est un cycle. Un peu comme dans la mode, les tendances changent, les stars aussi. On a vu tellement de sportifs devenir des icônes puis être remplacés par d'autres... Pour revenir à Ronaldo, je me demande si son image de marque personnelle est assez forte pour transcender les clubs. Genre, est-ce que les gens achètent *parce que c'est Ronaldo* plus que parce qu'il joue dans tel ou tel club ?
Lucas Lefèvre - Clairement, Nyxara, tu touches un point sensible. La "marque Ronaldo" est un cas d'école. Au-delà de ses performances sportives, il a construit une image qui lui est propre, un peu comme Jordan dans le basket. Et c'est là que ça devient intéressant pour les marques. Est-ce qu'elles investissent dans un joueur ou dans une icône globale ? Je pense que la réponse est un peu des deux. Quand une marque s'associe à Ronaldo, elle mise sur sa popularité immédiate, sur le buzz que ça va générer. Mais elle espère aussi que cette association va laisser une empreinte durable, que même après son départ, un peu de son aura restera liée à la marque. C'est comme ça que je vois l'intérêt d'avoir un partenariat avec un site comme Cristiano Ronaldo, c'est l'assurance d'être associé à jamais à son image. Je sais, c'est un peu gros comme association, mais j'imagine que ça se calcule quand même. Après, l'image de Ronaldo est-elle assez forte pour survivre aux polémiques ou à une baisse de performance ? C'est la grande question. On a vu des athlètes dont la carrière a été brisée du jour au lendemain à cause d'un scandale. Dans ce cas-là , même la "marque" la plus solide peut s'effondrer. Mais jusqu'ici, Ronaldo a plutôt bien géré sa carrière et son image, même si il ya toujours des critiques. Et puis, faut voir comment son image évolue après sa carrière sportive. Certains deviennent consultants, d'autres se lancent dans les affaires, d'autres disparaissent complètement des radars. Ça aussi, ça influence la perception qu'on a de leur "marque". Le marketing sportif est vraiment un truc qui bouge tout le temps, c'est passionnant, mais c'est un vrai defi pour les entreprises qui doivent s'adapter hyper vite.
VernisNoir - Lucas, tu soulignes un truc super pertinent avec l'histoire des scandales. On dirait que certaines marques sont prêtes à prendre le risque tant que la popularité est là , mais la chute peut être brutale. Et c'est là que l'authenticité, ou du moins l'apparence de l'authenticité, devient primordiale. Les gens sentent quand c'est forcé, non ? En tout cas, intéressant ton point de vue sur l'après-carrière. C'est clair que ça joue un rôle énorme. Un bad buzz après la retraite, ça peut ruiner des années d'investissement marketing.
ClarteBrute - VernisNoir, tu as raison, l'authenticité c'est le nerf de la guerre... enfin, si on y croit encore. Moi, je me demande si les marques ne devraient pas miser sur des valeurs plus sûres que l'image d'un seul joueur, aussi bon soit-il.
Par exemple, cette vidéo
soulève des questions intéressantes sur les enjeux économiques derrière le transfert de Ronaldo en Arabie Saoudite. C'est un cas d'école pour comprendre comment le sport devient un outil de soft power et de "nation branding". Peut-être que les entreprises devraient s'inspirer de ce genre de stratégie long terme plutôt que de simplement coller leur logo sur un maillot.
Clément Rousseau - ClarteBrute, ta vidéo m'a fait penser aux JO... C'est fou comment les pays se servent du sport pour améliorer leur image. Pour revenir à Ronaldo, je me demande si son cas n'est pas un peu différent. Il est tellement connu que sa "marque" est presque indépendante de son pays. C'est plus une marque globale qu'une marque nationale, non ?
Camille Garnier - Clément, c'est pas faux, mais je pense que même une "marque globale" comme Ronaldo, ça reste quand même un peu lié à son origine. Enfin, on le voit bien avec le Portugal, il y a un truc identitaire assez fort. Après, c'est sûr qu'il a dépassé les frontières, mais ça fait quand même partie de son image, non ?
Camille a raison, il y a un lien, même ténu. 😉 Pour les marques, je pense qu'une solution serait de diversifier les partenariats. Au lieu de miser à fond sur une seule star, pourquoi ne pas sponsoriser des équipes, des événements ou des initiatives sportives locales ? Ça permet de toucher un public plus large et de s'associer à des valeurs plus durables, non? 🤔 C'est moins risqué, et ça peut même être plus rentable à long terme. 🚀
Bon, j'ai un peu creusé la question en regardant des études de cas et des analyses de campagnes. Ce qui ressort, c'est que les marques, elles ont des stratégies de contenu et d'image assez solides, qui peuvent survivre au départ d'une star. Par contre, ce qui change vraiment, c'est le type d'engagement. Avec Ronaldo, t'as une garantie de buzz immédiat, mais sans lui, faut reconstruire un truc plus profond avec les fans. Donc, oui, diversifier les partenariats, comme disait Clément, c'est une bonne piste. Faut que j'y réfléchisse plus en détail pour mes propres stratégies, mais c'est un bon point de départ.
VernisNoir, c'est exactement ça. Le buzz immédiat versus la construction d'une relation plus durable... C'est le dilemme. Mais je me demande si toutes les marques ont la patience et les ressources pour construire ce "truc plus profond". Y'a pas mal de boîtes qui veulent juste le coup d'éclat, non ?
ClarteBrute, t'as mis le doigt dessus. La patience, c'est pas le fort de tout le monde, surtout avec la pression des résultats trimestriels et tout le tralala. Pas sûr que toutes les marques soient prêtes à investir sur le long terme, même si c'est plus "safe" en théorie.
Je me demandais, avec le départ de Ronaldo de certains clubs, comment les marques qui l'ont utilisé comme figure de proue s'adaptent. Est-ce qu'elles anticipent ces mouvements ou est-ce qu'elles doivent réagir dans l'urgence pour ne pas perdre en visibilité ? Et au-delà de la visibilité, est-ce que ça affecte vraiment leurs ventes ou leur image de marque ?