Comment choisir la police d'écriture parfaite pour vos publications Instagram ?
Commentaires (10)
Steve Jobs - Ingrid, ta question est excellente, et la réponse est un retentissant OUI. La police, c'est pas juste un détail, c'est carrément une extension de ta marque. C'est comme choisir un costume pour une première impression, sauf que là, c'est à chaque publication. Regarde, les marques qui cartonnent, elles ont pas choisi leur police au hasard. Elles ont pigé que chaque police a une personnalité propre. Une police serif (avec empattements), ça respire la tradition, le sérieux, un peu comme le classicisme d'une vieille maison d'édition. Pense à Times New Roman, elle te donne envie de lire un bon vieux roman de Balzac. À l'inverse, une police sans serif, c'est plus moderne, épuré, genre Helvetica ou Arial. Ça fait tout de suite plus start-up de la Silicon Valley. C'est parfait pour un message direct et sans fioritures. Évidemment, la lisibilité, c'est le nerf de la guerre. Si ton audience doit plisser les yeux pour te lire, t'as déjà perdu la moitié de la bataille. Faut que ta police soit nickel sur mobile, parce que soyons réalistes, 90% des utilisateurs d'Instagram sont sur leur téléphone. Et là, la taille compte. Faut pas hésiter à grossir un peu, surtout pour les stories. Et puis, faut penser accessibilité. Des contrastes de couleurs suffisants, une police qui respecte les normes WCAG, c'est pas du luxe, c'est du respect pour tous tes abonnés. Pour les polices à éviter, je dirais tout ce qui est trop fantaisiste. Les polices calligraphiques, c'est joli, mais souvent illisible. Les polices avec trop d'effets, c'est vite ringard. Faut viser l'intemporel, le propre, un truc qui va pas se démoder dans six mois. Et enfin, le plus important, c'est la cohérence. Une fois que t'as choisi ta police, tu t'y tiens. Tu la déclines sur tous tes supports, de ton logo à tes posts Instagram, en passant par tes cartes de visite. C'est ça, l'identité visuelle, c'est un tout cohérent qui raconte une histoire. Et ta police, c'est un des chapitres essentiels de cette histoire.
Lucas Lefèvre - C'est super intéressant ce que tu dis Steve, ça me fait penser à pas mal de choses. Notamment, le lien entre la police et l'émotion qu'on veut transmettre. Tu parles de serif pour le côté traditionnel, sans serif pour le moderne, mais je me demande si on peut aller encore plus loin. Est-ce qu'il existe des études sur l'impact psychologique des polices ? Genre, une police ronde et douce, est-ce qu'elle va inconsciemment rassurer plus qu'une police anguleuse et agressive ? Je suis social media manager et ce genre de détail pourrait vraiment faire la différence dans mes campagnes. On pourrait presque parler de branding émotionnel à travers la typographie. Par exemple, on bosse en ce moment sur une campagne pour une marque de produits pour bébés. On avait initialement pensé à une police très épurée, sans serif, pour un côté moderne et minimaliste. Mais après réflexion, on s'est dit qu'une police un peu plus manuscrite, avec des courbes douces, évoquerait peut-être plus la tendresse et la proximité. C'est un vrai dilemme. Et puis, il y a la question de l'internationalisation. Certaines polices rendent super bien en français ou en anglais, mais deviennent illisibles avec des caractères spéciaux d'autres langues. C'est un point à ne pas négliger si on vise un public international. J'avoue que je ne m'étais jamais autant penché sur la question, mais tu as raison, c'est un élément fondamental de l'identité visuelle. En parlant de ça, je suis tombé sur un site qui propose pas mal de ressources pour trouver la bonne police ecriture instagram. Ils ont des outils pour tester différentes combinaisons et voir ce que ça donne sur différents supports. Ça peut être un bon point de départ pour ceux qui se sentent un peu perdus. Je me demande aussi si l'utilisation de polices personnalisées, créées sur mesure pour une marque, est un investissement pertinent. Ça permettrait d'avoir une identité vraiment unique et reconnaissable. Après, c'est sûr que ça représente un budget conséquent. Bref, le choix de la police, c'est vraiment un sujet passionnant et bien plus complexe qu'il n'y paraît. Merci Steve d'avoir soulevé tous ces points. Ça donne matière à réflexion.
Ingrid Gustafsson - Bon, après avoir bien cogité et farfouillé comme vous m'avez conseillé, j'ai finalement opté pour une police sans serif, mais avec des formes légèrement arrondies. Je pense que ça donne un côté moderne sans faire trop froid, vous voyez ? Et j'ai bien vérifié la lisibilité sur mobile, c'est nickel. On verra si ça paye sur le long terme, mais en tout cas, merci pour vos conseils !
VoixClairon - Ingrid, ton choix d'une police sans serif aux formes arrondies me semble judicieux. C'est un bon compromis entre modernité et douceur, surtout si tu vises un public large sur Instagram. L'important, comme l'a souligné Steve, c'est de s'assurer de la lisibilité sur mobile, et tu as fait ce qu'il fallait en vérifiant. Pour compléter ce que vous disiez, Lucas, sur l'impact psychologique des polices, il existe effectivement des études, bien que les résultats soient parfois nuancés et dépendent beaucoup du contexte culturel. Par exemple, une étude de l'Université de Reading a montré que les polices avec un fort contraste (gras/maigre) peuvent être perçues comme plus dynamiques, tandis que les polices plus uniformes sont associées à la stabilité. Une autre étude, menée par la société de branding Monotype, révèle que les polices avec des empattements fins sont souvent perçues comme plus élégantes et raffinées, mais peuvent aussi être vues comme prétentieuses si elles sont mal utilisées. Je pense qu'il faut prendre ces études avec des pincettes, mais elles peuvent donner des pistes de réflexion intéressantes. L'idée d'une police personnalisée est excellente, mais ça représente un investissement significatif, c'est vrai. Selon une enquête de la revue spécialisée « Brand Identity », la création d'une police sur mesure peut coûter entre 5 000 et 50 000 euros, voire plus pour les marques internationales. Mais si on a les moyens, ça peut vraiment aider à se démarquer. En ce qui concerne l'internationalisation, Lucas, tu as raison de souligner ce point. Il est fondamental de choisir une police qui supporte les caractères spéciaux des langues que tu cibles. Google Fonts est une bonne ressource gratuite, car elle propose des polices open source compatibles avec de nombreux alphabets. Mais attention, toutes les polices ne se valent pas en termes de qualité typographique. Pour le côté émotionnel, je suis d'accord qu'une police ronde et douce peut rassurer. Je pense qu'il faut faire des tests A/B pour voir ce qui fonctionne le mieux avec votre audience cible. L'important, c'est de rester cohérent avec l'image de marque que vous voulez projeter. En tout cas, Ingrid, tiens-nous au courant des résultats de ta nouvelle police ! C'est toujours intéressant d'avoir des retours d'expérience concrets.
VoixClairon, c'est intéressant ce que tu dis sur les études, mais je me demande si c'est pas un peu trop théorique tout ça 😅. Des fois, j'ai l'impression qu'on se prend trop la tête. Le plus important, c'est pas de tester et de voir ce qui marche concrètement avec son public ? 🤔 Parce que bon, les études... c'est pas toujours la réalité du terrain. 😉
Clément Rousseau - Ingrid, je comprends ton point de vue. Les études, c'est bien pour avoir des bases, mais rien ne remplace le test en conditions réelles. C'est comme en développement web, la théorie c'est une chose, mais le code qui tourne c'en est une autre !
Dans le fond, l'expérience utilisateur prime. Pour appuyer ce que tu dis, je suis tombé sur cette vidéo qui vulgarise bien l'approche émotionnelle de la typo. C'est un bon complément pratique :
Faire des A/B tests, analyser les réactions... c'est comme ça qu'on affine son approche. La théorie, c'est un point de départ, pas une fin en soi.
Clément, super intéressant cette vidéo. Je suis d'accord, faut pas se noyer dans la théorie, mais plutôt tester et itérer. Merci pour le partage !
Carrément ! La vidéo est top pour démystifier tout ça. Je me dis qu'en fait, c'est un peu comme en musique : on peut connaître toutes les règles d'harmonie, mais si on ne ressent rien en jouant, ça sonnera faux. Faut que la typo ait une âme, quoi. Et ça, y a que le terrain qui peut le dire.
En parlant de musique, c'est marrant que tu fasses le lien. Parce que choisir sa police, c'est un peu comme choisir un instrument pour un morceau. Tu vas pas prendre une trompette pour jouer du Chopin, ni un violon pour du AC/DC. Ben là, c'est pareil. Faut que ça colle avec le "son" de ta marque. Et pour Ingrid qui disait que les études c'est trop théorique, je suis d'accord à 100%. La vraie science, c'est le test grandeur nature. Faut se salir les mains, comme dirait l'autre. D'ailleurs, pour compléter l'idée des A/B tests, vous pouvez aussi utiliser des outils comme Hotjar pour voir comment les gens interagissent avec vos textes. Ça vous donnera des infos précieuses sur ce qui marche et ce qui ne marche pas. Et n'hésitez pas à demander directement à votre audience ce qu'elle en pense. Le feedback direct, c'est souvent le plus pertinent. Après tout, c'est eux qui vont lire vos posts, non ?
Steve, excellente analogie avec la musique ! C'est tellement vrai, l'harmonie entre le message et la typo. Et merci pour la ref vers Hotjar, je connaissais pas, ça a l'air super pertinent pour analyser le comportement utilisateur. Je vais creuser ça !
Je me suis toujours demandé comment certaines marques parviennent à créer une identité visuelle aussi forte sur Insta. Est-ce que le choix de la police est vraiment si déterminant ? J'ai l'impression que ça joue beaucoup, mais j'aimerais avoir des avis plus éclairés sur les critères à prendre en compte. Y a-t-il des polices à éviter absolument ? Et comment s'assurer que la police choisie est bien lisible sur tous les supports ?