Bien vu Steve Jobs, l'approche de Patagonia et Danone illustre parfaitement le concept de CAE. C'est pas juste une question de profits, mais de contribution globale.
Par rapport à ta question sur la mesure de la CAE, c'est là que ça devient coton. Il existe pas vraiment de standard, c'est souvent propre à chaque secteur et à la mission de l'entreprise. On voit des tentatives de notation extra-financière, des rapports RSE de plus en plus détaillés, mais ça reste subjectif. Y'a des cabinets spécialisés qui proposent des audits d'impact, mais ça coûte bonbon et c'est pas toujours transparent sur les critères utilisés.
Ce qui est sûr, c'est que les investisseurs commencent à s'y intéresser, surtout ceux qui misent sur le long terme. Les fonds ISR (Investissement Socialement Responsable) scrutent de près ces indicateurs, même si la méthodologie peut varier. Une étude de Morningstar a montré que les fonds durables ont attiré des milliards d'euros ces dernières années, avec une performance souvent supérieure aux fonds classiques. Donc, oui, la CAE, ou du moins les éléments qui la composent, peuvent influencer les décisions d'investissement.
Et justement, par rapport à ce que FongiQuest75 demandait initialement, la CAE, c'est aussi ce que peuvent proposer les Coopératives d’Activité et d’Emploi (CAE). Ça permet à des entrepreneurs de tester leur projet tout en mutualisant les moyens et en bénéficiant d'un accompagnement. C'est une façon de créer de la valeur (et donc de la CAE) à l'échelle locale, en favorisant l'emploi et l'innovation sociale. Et puis, ça permet de partager les risques et les profits, ce qui est pas négligeable dans un monde où tout le monde veut sa part du gâteau. L'économie sociale et solidaire, c'est pas juste un truc de bobos, c'est un vrai modèle économique qui peut créer de la CAE à long terme. Après, faut pas se leurrer, ça demande aussi beaucoup de boulot et de transparence. Mais c'est une piste à explorer.
Braizière, c'est tout à fait vrai ce que tu dis sur la boulange ! Y a un côté très humble dans l'apprentissage des soft skills, comme pour tout artisanat d'ailleurs. On est jamais au bout de ses peines, et c'est tant mieux. Ca nous force à rester alerte et à progresser. Et puis, la satisfaction d'avoir réussi un truc après des efforts, c'est incomparable.
Pyrite31 a raison de précher la prudence, mais je trouve qu'il y a un peu trop d'emphase sur les coûts et les risques potentiels.
Oui, c'est pas donné, et oui, ça consomme de l'énergie. Mais toute innovation a un prix, et si on se contente de regarder les aspects négatifs, on n'avance jamais. Faut aussi voir le potentiel de différenciation et l'image de marque qu'on peut construire avec ce genre de techno. Une marque qui ose et qui investit dans l'holographie, c'est une marque qui montre qu'elle est à la pointe et qu'elle a confiance en l'avenir. C'est un signal fort pour les consommateurs, surtout les plus jeunes.
Après, c'est sûr qu'il faut faire une étude de marché et cibler les bonnes campagnes. Mais faut pas avoir peur d'investir et de prendre des risques. C'est comme ça qu'on crée de la valeur et qu'on se démarque de la concurrence. Le marketing, c'est pas juste une question de chiffres et de ROI, c'est aussi une question de vision et d'audace.
Totalement d'accord. La vision et l'audace, c'est ce qui manque trop souvent ! Le marketing, c'est aussi un pari sur l'avenir, pas juste une optimisation du présent.